Nous voulons des transports en commun de qualité en Ile-de-France et à Sartrouville

Par Roger Audroin

Novembre 2022

Les transports publics d’Île-de-France subissent des attaques qui dégradent considérablement les conditions de transports des usagers et les conditions de travail des agents. Alors que l’inflation est forte et la crise climatique galopante, tout est fait pour détourner les habitants des transports en commun.

Privatisation progressive dès 2025

Valérie Pécresse et les gouvernements successifs ont engagé la privatisation de l’exploitation de toutes les lignes de bus, de RER/Transilien. Rien n’y oblige (pas même les directives européennes). Ce choix politique de basculement du public vers le privé s’accompagne d’une remise en cause des conditions de travail et de la dégradation de la qualité du service rendu aux usagers.

Dégradations des conditions de travail et de transports

Avec Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités, cette « mise en concurrence » débute par une compression des coûts aux conséquences néfastes. Cela revient à réduire ou à supprimer des agents comme dans 130 gares SNCF en 2022 par exemple.

Suppressions massives de bus, trains, RER, tram et métro

La droite régionale a fait le choix d’appliquer cette logique et de réduire l’offre de transport sur 150 lignes de bus RATP, les RER C, D, E, les Transiliens H, N, U, 6 lignes de tramways et 13 lignes de métro. Ce choix fait en octobre 2021, au plus fort de la crise sanitaire, reste en application jusqu’au 31 décembre 2022. La baisse de l’offre est unanimement dénoncée par les associations d’usagers des transports et des centaines d’élus mais Pécresse fait la sourde oreille.

Une hausse annuelle des tarifs à l’étude

Malgré une offre réduite et un réseau dégradé, Ile-de-France Mobilités étudie une hausse du Pass Navigo à 100€/Mois.

A Sartrouville les usagers des lignes de bus concédés par la région IDF à la société KEOLIS ont constaté une dégradation du service assuré par cette société (retards, suppressions de bus, longues attentes…).