25 juin 2020

Premier conseil municipal de Sartrouville après l’installation du 25 mai : un ordre du jour chargé avec 44 délibérations dont le budget, le tout reçu vendredi soir. Mais nous avons proposé des délibérations à inscrire à l’ordre du jour, des amendements etc. Nous formons une opposition solide, constructive, vigilante  et au travail pour les Sartrouvillois !

Nous avons ainsi proposé la création de la commission de contrôle (financier), obligatoire, en rédigeant nous-mêmes une délibération et un rapport que nous avons transmis début juin. Le Maire s’est renseigné, a constaté que cette commission est bien obligatoire, mais tergiverse. Rien pour ce Conseil et c’est bien dommage pour contribuer à des services publics plus performants et à la transparence des finances de la ville : le contrôle des services publics de la ville a confiés à des entreprises et associations privées doit être effectué, comme cela est prévu

Décidément, entre les marchés publics qui nous amènent au tribunal et cette commission…, c’est toujours un sujet difficile pour la majorité municipale à Sartrouville.

 

Nous avons demandé le report du vote du règlement intérieur (qui peut attendre jusqu’en novembre) car il est daté et contient des dispositions qui sont, à notre sens, incompatibles avec la loi en matière de droit d’expression des élus d’opposition (loi 2019-1461). Nous avons également des propositions pour l’enrichir et contribuer à un fonctionnement du conseil et des commissions plus efficace. Le Maire n’est pas d’accord sur la légalité de ce document et l’a mis au vote en l’état en acceptant (quand même !) notre proposition d’un groupe de travail pour le modifier à la rentrée. Néanmoins, il est voté et on a vu dans le passé ce que pouvait valoir un engagement oral en séance. Donc, nous n’en resterons pas là.

Nous avons voté contre un budget qui traduit des choix politiques que nous contestons profondément, surtout dans cette période de pandémie qui renforce la nécessité des solidarités. Nous l’avons dit, notamment quand le Maire nous caricature en poseur de petites questions sur de petits montants alors que nous l’interrogeons sur les 30 000 € de la Frappdigue (ça fait beaucoup !) ou les 100 000 € des aménagements de piste cyclables avec le petit coup de peinture verte déjà effacée (notamment). Sur ce point, les projets et les réalisations ne sont pas la hauteur des enjeux, clairement. Nous avons proposé de contribuer à un groupe de travail. On attend…

Après la Commission des finances de lundi soir, nous avons questionné l’équipe du Maire sur l’avancement de projets majeurs :

  • Gagarine : quasi terminé, nous avons constaté une dégradation et un usage qui pourrait être optimisé, notamment pour les jeunes
  • Voltaire-Mermoz : la mise en sécurité ne pourra pas être réalisée comme prévu, notamment l’élargissement (2021, sous réserve)
  • Place Nationale : la concertation avec les bailleurs sociaux s’achève, les contacts pour les locaux commerciaux des bas d’immeubles devraient donc pouvoir commencer.

Nous avons également interrogé la majorité sur la délégation de service public (DSP) « stationnement QPark » sur laquelle nous n’avons pas d’information depuis plusieurs années puisque le Maire n’a pas réuni la commission consultative des services publics locaux en 2019 et que certaines DSP n’étaient pas présentées aux commissions antérieures.

Au fil d’autres délibérations, le Maire a refusé de nous communiquer l’organigramme des services et l’état du foncier de la Ville malgré notre demande formelle exprimée dans les délais et en séance. Toujours fâché avec les bonnes pratiques démocratiques.

Nous nous nous sommes réjouis des mesures prises pour le personnel municipal mobilisé pendant la pandémie (maintien des rémunérations des vacataires, y compris depuis le 11 mai pour ceux qui n’ont pu reprendre pour des raisons sanitaires) et avons voté pour des décisions nous semblant aller dans le bon sens, favorables aux habitants..

En revanche, nous avons maintenu notre demande de quotient familial pour les activités gérées par la ville (c’est toujours non, il faut aller quémander au CCAS alors qu’il est plus simple et moins stigmatisant d’utiliser le quotient). Nous avons aussi voté contre le renouvellement de la mise en concurrence de l’accueil des enfants pour le confier à des entreprises ou des associations privées. Nos enfants ne sont pas une marchandise et nous n’avons aucun bilan de l’expérimentation IFAC ces 4 dernières années à l’appui de cette décision.

Rdv en septembre pour le prochain conseil, d’ici là nous restons actifs, présents en ligne et de plus en plus de retour sur le terrain avec l’allègement des consignes sanitaires. A bientôt !