Dernier conseil avant l’été, très budgétaire mais avec une grosse surprise (voir 5§) : nous avons exprimé notre désaccord sur les priorités dans la conception du budget, sa dynamique et donc les priorités opérationnelles que l’on retrouve dans cette photo de l’exécution 2022 et le budget supplémentaire qui en résulte pour 2023. Nous avons regretté que les dépenses réelles de Sartrouville soient d’un 1/3 en moins par rapport aux villes comparables, 1/3 de services etc. en moins alors que le rapport titre « des indicateurs très satisfaisants » avec des investissements dont la réalisation patinent toujours (même si des progrès ont été faits).
La présentation du rapport de la Cour régionale des comptes sur notre intercommunalité a donné lieu à un débat entre les groupes d’opposition et le Maire : nous avons souligné que notre agglomération connaît le plus faible taux d’intégration de France alors qu’elle a des compétences essentielles dans notre vie notamment au quotidien (logement, mobilités, déchets, environnement etc.). Le budget de fonctionnement de l’intercommunalité part ainsi massivement et directement dans le budget des villes et pourtant quasi 30% n’auront pas été dépensés en 2022.C’est aussi ce que relève la Cour des Comptes et nous en avons re-demandé la prise en compte mais en vain.
Sur l’urbanisme, nous avons, à nouveau, demandé l’état du patrimoine foncier de la ville : toujours zéro réponse. C’est donc non pour nous pour les ventes de terrains comme Maurice Berteaux.
Après la tenue d’une commission « politique de la ville », nous y avons eu des réponses à la plupart de nos questions et devrions recevoir des éléments complémentaires. Nous demandons un temps d’échanges sur site avec le maire-adjoint concerné, sur son initiative ou la notre. Dans cette attente, nous nous sommes abstenus sur l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties consenties aux bailleurs sociaux.
Grosse (mauvaise) surprise donc sur la cantine centrale et débat houleux avec le Maire sur ce sujet. A l’occasion d’une délibération sur les tarifs de la cantine, nous avons découvert un changement d’exploitation : après la suppression de la régie municipale voici plusieurs années au profit d’une délégation de service public pour que l’entreprise délégataire investisse et renouvelle le matériel de cette cantine. Nous étions très réservés sur cette évolution et nous découvrons que l’on franchit le pas suivant avec la suppression de cette cuisine centrale au profit d’une prestation intégrée comprenant la fourniture des repas et leur livraison. Le découvrir de cette manière est pour le moins troublant. Nous l’avons donc pointé et s’en est suivi un échange très désagréable mettant en doute notre honnêteté intellectuelle etc. Le monde à l’envers ! Aucune réponse sur le sort du local et du terrain mais un projet de cantine centrale intercommunale qui pourrait être exploré.
Subventions diverses : nous avons voté pour des subventions exceptionnelles au CCAS et au Théâtre après avoir obtenu des compléments d’information mais nous n’avons pas voté les 124 k€ supplémentaires pour le COS Judo faute d’avoir obtenu un récapitulatif des subventions sur plusieurs années.
Nos questions écrites portaient sur :
- Rentrée scolaire 2023/24 : un premier état des ouvertures et fermetures de classes sur la ville (à noter l’option de la fermeture de 2 classes à Joliot-Curie)
- Circulation des bus
- Jaurès / Berteaux : les difficultés ont été résorbées, dues au choix d’une circulation alternée => visiblement le sujet a été mal compris et pas totalement bien géré
- Paix / Pas la Mule : pas de réponse, hélas.
- Gestion de l’eau (vigilance sécheresse) : Malgré l’appel à la sobriété de la Préfecture, la Mairie n’envisage pas de sensibiliser les habitants et les entreprises autrement que par un éventuel message dans le journal municipal. Notre proposition de construire des bacs de rétention d’eau sous les futurs équipements publics pour absorber les eaux de pluie et les garder pour les périodes de sécheresse n’a pas suscité un enthousiasme mais a reçu une certaine écoute.
- Forfait mobilités durables pour les agents de la ville : la Ville refuse d’appliquer cette possibilité pour ces gents et préfère rembourser ceux qui ont fait le choix d’une location d’un vélo électrique auprès de la Région, tant pis pour les autres.